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Publié le 8 avr. 2020
Psychologue et autrice, Lucie Mandeville est une spécialiste de la psychologie positive. Alors qu’elle planche sur un prochain bouquin — motus et bouche cousue pour les détails — elle partage ses endroits préférés.
Par Julie Roy
Le goût. On trouve parfois des trésors pour un de nos sens à un lieu inattendu. Dans le décor enchanteur d’Orford musique, on serait tenté d’associer ce lieu magnifique à l’ouïe — et on y arrivera ! – tant les mélodies qui s’y échappent sont inspirantes. Mais pour Lucie Mandeville, c’est aussi l’endroit parfait… pour bien manger ! « Le Bistro Mondo est un petit trésor ! On peut y dîner à prix très abordable, en découvrant une cuisine d’inspiration locale savoureuse. » La psychologue suggère de réserver, ayant souvent vu le chic bistro afficher complet.
L’ouïe. Alors qu’elle a habituellement la bougeotte, Lucie Mandeville passe à un second sens… mais demeure au même endroit. « C’est en pleine nature et leur programmation, qui dure toute l’année, est très diversifiée. On peut découvrir des virtuoses, écouter du jazz, on peut y aller selon nos goûts, mais aussi se laisser tenter par l’inconnu», explique-t-elle. Même si certains concerts sont payants, elle rappelle qu’il y a également des spectacles gratuits.
La vue. Lucie Mandeville est une fille de plein air. Vélo, kayak, marche, tout lui plaît… ou presque. « Ce que je préfère par-dessus tout, ce sont les paysages du petit matin, quand il n’y a personne. J’adore partir en vélo très tôt et me rendre sur les berges du lac Memphrémagog, à Magog. C’est très tranquille et au loin, on aperçoit Owl’s Head et le lever du soleil », raconte-t-elle, encore émerveillée de ce moment peu banal. Et pour ceux qui sont plus montagne que plan d’eau, elle a une deuxième suggestion : le sentier des Crêtes du mont Orford. « C’est un parcours un peu plus difficile, mais la vue à partir de ces pics rocheux est splendide. Du pic de l’Ours, on voit très loin, c’est fabuleux », ajoute-t-elle.
Le toucher. L’autrice adore aller faire un tour sur le chemin des Pères, à Magog, au Spa Nordic Station. « Je trouve que c’est une installation vaste où on peut être tranquille, » explique-t-elle. Que ce soit dans les bains californiens ou dans les saunas secs finlandais, la relaxation est présente partout sur le site. « Et si on en a envie, on peut s’offrir un massage, afin de décrocher véritablement. »
Bouger. Hé ! Ce n’est pas un sens, ça ! Elle tient tout de même à nous parler de la petite rivière du marais aux Cerises, dans le parc du Mont Orford, où elle canote avec bonheur, en parfaite connexion avec la nature. « C’est plus couvert, à certains endroits, on a l’impression d’être au cœur d’une forêt, entouré des bruits des oiseaux qui nichent tout près. » Bouger, oui, mais en étant présente et positive, voilà son conseil.
L’odorat. « Quand je rentre à la maison, l’odeur des conifères et des bois environnants m’enivre ! » C’est une odeur qu’elle reconnaît instantanément. « J’ai l’impression qu’il y a une foule d’endroits dans les Cantons-de-l’Est où ce parfum est présent. Mention toute spéciale au début et à la fin du jour, quand l’humidité tombe et crée un arôme boisé et terreux. “C’est un petit bonheur quotidien, que j’apprécie énormément.”
Lucie Mandeville a publié en 2018 le conte initiatique Le fou (éditions de l’Homme). Maintenant à la retraite, elle voyage et se consacre à l’écriture. Son premier livre, Le bonheur extraordinaire des gens ordinaires (éditions de l’Homme) aborde la psychologie positive, son sujet de prédilection.
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