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Publié le 7 mars 2022
Mini-chalet plein de charme, terrain de jeu vaste dans une somptueuse forêt et silence absolu pendant la nuit… Un séjour au centre de villégiature Les Côteaux Missisquoi recharge les batteries.
Par Simon Diotte
J’ai l’impression que la Covid-19 a été inventée afin d’augmenter ma productivité. Résultat : je suis tellement débordé que je n’ai plus jamais le temps de partir en week-end, ni même d’y penser!
Alors, dès que j’ai eu la chance de partir dans les Cantons-de-l’Est en vue de réaliser des reportages, j’ai sauté sur l’occasion et j’ai mis le cap sur un endroit que je voulais découvrir depuis longtemps, les Côteaux Missisquoi, un centre de villégiature comprenant sept hébergements en nature à Saint-Étienne-de-Bolton. Son propriétaire, Stéphane Adam, vient d’ouvrir un nouvel écogîte, baptisé La Perdrix, qui était justement disponible lors de mon passage en semaine.
La Perdrix, c’est un nid parfait pour un séjour en amoureux ou bien, dans mon cas, pour passer du temps avec moi-même. Ça faisait longtemps que ça ne m’était pas arrivé depuis la pandémie. Les parents savent de quoi je parle! Il s’agit d’une micro-habitation, avec sofa, table bistro, poêle à bois et mezzanine/chambre à coucher où l’on tombe rapidement dans les bras de Morphée. La Perdrix ne possède pas l’eau courante, mais une toilette à compost intérieure remplace avantageusement la frigorifique bécosse extérieure.
C’est chaleureux à l’intérieur, avec les revêtements muraux en bois, tandis que de grandes fenêtres abolissent la frontière entre l'intérieur et l'extérieur. Ce gîte nous fait décrocher de la voiture, qui demeure en retrait au stationnement pendant toute la durée du séjour, à 300 m de distance.
Une fois sur place, que faire? Lire, bien évidemment. Réfléchir à voix haute. Dévorer des chips comme si c’était la fin du monde. Tout cela et mon préféré : jouer dehors! Le domaine des Coteaux Missisquoi possède son petit réseau de sentiers. Il en vaut la peine. La forêt est très belle, des arbres imposants y trônent fièrement. On y côtoie la rivière Missisquoi-Nord dans laquelle on se baigne en été. En hiver, c’est réservé aux canards qui profitent des étendues libres de glace.
Les bons randonneurs s’amusent sur les Sentiers de l’Estrie, qui passe sur le terrain, à moins de 50 m de mon chalet de passage. J’ai décidé de mettre le cap au nord pour me rendre jusqu’à la colline du lac Trousers. Je ne l’ai pas regretté. Dès les premières foulées, le sentier met à l’épreuve les muscles atrophiés par les longues heures au bureau. Ça monte et descend sur des caps rocheux. De belles perspectives s’offrent aux randonneurs. On peut s’arrêter à mi-chemin et on sera très comblé.
J’ai poursuivi jusqu’à la colline du lac Trousers afin d’admirer le point de vue au pic de la Loutre. Il s’agit d’aller-retour de près de 9 km et au dénivelé positif de plus de 300 m. Selon l’épaisseur de la neige, ce parcours peut prendre facilement plusieurs heures. Prévoyez un lunch en chemin et une source de réconfort de retour au gîte.
Direction sud, je suis allé me promener dans la belle pinède, qui se trouve à une vingtaine de minutes de marche des hébergements. En poursuivant vers le sud, il est possible de conquérir le mont Foster. Je l’ai gardé en banque pour ma prochaine visite. À proximité, on trouve aussi des sentiers de l’organisme Missisquoi-Nord. Bref, ce n’est pas le choix de rando qui manque.
La location de la Perdrix coûte 165 $/nuit. La capacité maximale est de 2. Les animaux ne sont pas admis sur le site.
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