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Publié le 11 oct. 2022
L’écume des jours, marinière, aurore brumeuse, vives-eaux, sables … Il n’y a pas que les noms donnés à ses tasses, verres, saladiers et bols tournés à la main qui font rêver d’horizons marins. La céramiste, qui nourrit une passion pour la chimie des cuissons, sait révéler des glaçures, fruits d’une recherche assidue, qui nous transportent juste ailleurs.
Par Natalie Sicard
Elisabeth Gauthier est céramiste professionnelle depuis 12 ans. Mais son premier contact avec ce médium s'est fait lorsqu'elle était toute petite, dans son Saguenay natal, par sa voisine de l’époque qui était céramiste. « J’étais toujours rendue chez elle, fascinée par son travail ». Lorsqu’elle débarque à Montréal à 19 ans, elle fera d’abord des études en littérature et en géomantique puis suivra le cursus de trois ans du Centre de céramique Bonsecours. Et pour celle qui « porte ce médium dans son cœur depuis toujours », sa passion n’a que grandi depuis !
Dans son atelier annexé à sa maison de Brigham, où elle, son conjoint et leurs deux enfants se sont installés en 2014, elle commence ses journées très tôt. Elle pratique la céramique à temps plein, « une activité qui lui procure le plus grand des bonheurs ».
Elle adore chaque étape de la production et prend un grand plaisir à expérimenter différentes techniques, formes, motifs, mais l’univers infini de la chimie des glaçures est au cœur de ses recherches, les testant a des températures pouvant aller jusqu’à 1222 Celsius (2232 Fahrenheit). Jouant avec les superpositions, les accidents de parcours, les imperfections, elles se révèlent douces ou rugueuses, mates ou lumineuses, à l’œil comme sous les doigts. Les teintes turquoise rappelant les bords de mer semblent ses chouchous mais les couleurs sable et de jolis pastels roses et mauves décorent sa dernière collection d’assiettes.
Vous trouverez sur le site web d’Élisabeth une boutique en ligne où vous pourrez faire le plein de bien belles choses. Et durant les beaux jours, la céramiste se déplace à travers le Québec notamment, pour proposer ses œuvres dans certains marchés publics, comme celui de Magog ou encore au Marché Locavore à Racine.
Le Vignoble de La Bauge à Brigham est un endroit unique à découvrir sur la route des vins. Il tire son nom de bauge - gîte du sanglier – en hommage à celui qui y a fait son nid sous les vignes depuis des années. Du coup, un parc animalier a pris forme où les visiteurs peuvent observer sangliers et autres animaux, avant ou après une dégustation de vin.
Une visite s’impose au Beat & Betterave, un charmant café et nanobrasserie situé au cœur du village de Frelighsburg. Les produits locaux y sont à l'honneur avec un menu concocté avec les aliments du jardin et des fermes environnantes. Il faut essayer la limonade à la rhubarbe. C’est aussi un centre de diffusion culturel où des artistes de tous horizons se produisent régulièrement.
Où dormir dans le coin ? Au B&B Les Sœurs Racines à Saint-Ignace-de-Stanbridge à la fois un gite et un vignoble bio mené par deux passionnés du vin et de l'environnement.
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