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Publié le 19 oct. 2025
Partir à l’aventure dans les Cantons-de-l’Est, c’est plonger dans des paysages à couper le souffle, croiser une faune bien vivante, découvrir une flore riche et fragile… et revenir avec une seule trace : celle des souvenirs. Pour que tout le monde puisse continuer de profiter de cette richesse, il suffit d’adopter quelques bons réflexes. Voici les 7 principes « Sans trace », adaptés à notre belle région, à adopter en rando, en vélo, en camping ou lors de toute sortie en nature.
Chaque belle sortie débute par un petit rituel de préparation. Avant de mettre les pieds sur le sentier, prenez un instant pour jeter un œil aux accès, à la météo, aux consignes en vigueur et au niveau de difficulté. C’est aussi l’occasion parfaite de choisir un lieu un peu moins fréquenté, pour savourer le plaisir de marcher en liberté plutôt qu’en file.
Une fois sur place, quelques gestes simples transforment l’expérience : emporter une carte papier ou une application hors ligne, s’habiller en fonction du temps, avoir de l’eau et des collations à portée de main, ainsi qu’un moyen de bien s’orienter. Et si vos collations sont réemballées dans des contenants réutilisables, vous contribuez à garder les sentiers propres et accueillants pour toutes et tous. Parce qu’en fin de compte, bien se préparer, c’est offrir à soi-même, et à la nature, les meilleures conditions pour une aventure douce, respectueuse et mémorable.
Marcher dans les sentiers déjà tracés, camper dans les emplacements prévus : ce sont des choix simples qui préservent la beauté des lieux pour les générations futures. Les sentiers sont pensés pour canaliser l’exploration sans nuire aux écosystèmes fragiles. Quitter ce tracé pour gagner du temps ou trouver « le meilleur point de vue », c’est parfois piétiner une flore qui mettra des années à se régénérer.
Alors, même si le sentier zigzague un peu… on le suit avec respect. Parce qu’une nature intacte est la plus belle des récompenses.
Durant votre sortie en nature, l’une des règles les plus importante est de ramener vos déchets. La pause collation, c’est sacré! Mais une fois les barres tendres croquées et la pomme dégustée, on emballe tout… et on ramène tout. Oui, même les pelures de fruits. Ce n’est pas parce qu’un déchet est compostable qu’il appartient à la nature : même les restes organiques peuvent perturber les écosystèmes ou nuire à la faune locale. Même principe pour tous les déchets. Bien gérés, ils ne polluent pas les sols ni les cours d’eau, n’attirent pas les animaux et ne laissent pas de mauvaises surprises aux randonneurs suivants.
Un sac refermable, quelques minutes d’attention, et voilà une montagne plus propre, un sentier plus agréable. Chaque randonneur devient alors le gardien discret de cette nature partagée.
Il peut parfois être tentant de ramasser des petites merveilles que vous trouvez sur votre chemin. Les cailloux brillants, les jolies fleurs ou les bouts de bois parfaits pour un bâton de marche… on les admire, mais on les laisse là où on les a trouvés. Si vous campez et devez déplacer quelques certaines choses pour installer la tente, pensez à tout remettre en place avant de repartir.
Chaque élément fait partie d’un écosystème, même si ça ne saute pas aux yeux, et il faut le respecter. L’objectif : que la nature ait l’air aussi intacte après votre passage qu’avant, comme si vous n’aviez jamais été là!
Un feu de camp, c’est dur à battre : les guimauves, les histoires, la chaleur… on comprend l’envie. Mais en nature, chaque flamme compte. Avant d’allumer quoi que ce soit, prenez deux minutes pour vérifier les conditions. S’il fait sec, mieux vaut remettre ça à une autre fois. Et si le feu est permis, utilisez toujours les foyers prévus à cet effet, loin des herbes sèches ou des branches basses.
L’alternative? Un petit réchaud portatif. Simple, pratique, sans danger – et parfait pour faire bouillir l’eau du café matinal. Le plaisir du plein air, sans les risques inutiles. Parce que préserver la nature, c’est aussi ça, profiter du moment.
Croiser un chevreuil ou entendre un oiseau rare, c’est agréable. Mais pour que ce moment reste sécuritaire, pour vous et pour eux, mieux vaut garder ses distances. Un animal qui change de comportement, c’est un signal : on lui donne de l’espace, tout simplement.
Et surtout, on évite de les nourrir. Même si l’intention est bonne, ça peut nuire à leur santé, dérégler leurs habitudes ou les rapprocher un peu trop des humains. Le respect, c’est aussi de penser à bien ranger sa nourriture et refermer ses sacs, histoire d’éviter les curieux à quatre pattes pendant la nuit. Profiter de la nature, c’est aussi la laisser tranquille.
Sur un sentier, on n’est jamais vraiment seul. Que ce soit un randonneur matinal, une famille en promenade ou un groupe en pleine ascension, chacun mérite de profiter du moment à sa façon. Un pas tranquille, un ton de voix doux et un petit bonjour au passage : de simples gestes qui rendent l’expérience plus agréable pour tous. Ah, et petit rappel de politesse en montagne : en montée, c’est eux qui ont la priorité. On laisse passer, on sourit, et on continue sa route. Parce qu’au fond, le plein air, c’est encore mieux quand on le partage dans le respect.
